ceux que je fais

Sacré challenge !

super réalisation

Salut,
bravo Jec ! Sacrè travail sur une pièce comme celle-ci.

Merci à vous. Je suis content d'être allé au bout, mais vous verrez que, en main, c'est ni du Herrero, ni du Beillonnet. Mon zeppelin a aussi besoin de lâcher du lest. Si je réessaie, je ferai plier des tôles laiton de 1mm. Mes cornières sont trop massives. La dernière fonction est "gourdin-massue"

Celui-ci il est juste bidouillé/monté.
Utilisation d'une chute d'hippopotame. J'avais commandé sur EB 2 kits 2 pièces pas cher en 12cm. Evidemment, sur une des 2 lames, une était d'un modèle plus petit(comme quoi ça n'était pas une affaire). Les vieilles lames avaient anticipé ce besoin!!!!

Utilisation de mes tombées d'ivoire avec une lame "Lou Fabre" et un ressort RR 11cm. Quand c'est pas fait pour aller ensemble c'est long à régler. Sur du ressort trempé ce genre de guillochage c'est l'enfer; je retenterai en détrempant avant.

Joli guillochage  

Dans la série: "j'utilise les tombées d'ivoire" voilà le poisson. fournitures HdB. 
Pour les photos, j'ai toujours le même tél de M....  Je vais piquer celui de Madame.

Belle optimisation des chutes d'ivoire  

Est-ce à base de fournitures d'un modèle "Le poisson" ?

Cela ne rigole pas avec les chutes

Du bon boulot 

Salut,
beau travail, joli le cul ciselé du "poisson".

Sympa dans son style. Il est vrai que ne rien gâcher est une idée qui me séduit....

Au repas du samedi-soir à la Monnerie, on a pu toucher vraiment et  donc apprécier ton travail sur les différents couteaux que tu as produits: merci de les avoir amenés ! Le zeppelin (excusez du peu!) a "fait fureur" et a démontré son efficacité sur un bouchon pourtant récalcitrant!

Pour le grand coutelier dont j'avais "bouffé" le nom à table, c'est Gérard Souchon-Dupré, qui habite à Veauche, tout près de chez moi: tu trouveras partout des photos de ses oeuvres... (malheureusement, bien au-delà de mes possibilités financières).

Dans la série "j'utilise les tombées d'ivoire", un essai d'Arlequin.
Lame et ressort RR 13cm, ivoires mélangés et corne de buffle, mitres en plat de laiton.
Un ami agé avait une expression lorsque le résultat ne correspondait pas aux attentes : "pas capable, pas se présenter".
Je sais au moins ce qu'il ne faut pas faire pour les mosaïques, à savoir les coller directement sur les platines; arrivé au bout plus rien ne correspond.

Alors là bravo,super de chez super

Quel boulot ! Bravo tu t'en sort bien.

La logique pour de ce type de travail c'est de découper tout les losanges ensembles, ça évite qu'ils soient de dimensions différentes.

En marquèterie on superpose les différentes feuilles de placage (paquet) qui viendront composer le décor et sont découpés ensemble, ce qui fait qu'on donne 1 seul trait de scie (manuel) pour chaque couleur de losange.

Donc s'il y a 10 couleurs il n'y a 4 coups de scie pour 10 pièces, on utilise des règles qui sont au dimensions des éléments a assembler, carrés, rectangles, losanges etc le principe est le même, ce qui permet d'avoir des polygones parfaitement identiques en dimensions.

On, fait des bandes de même largeur qui sont alternées et assembler ensemble, puis recouper toujours avec la même règle, à l'angle souhaité, et de nouveau alternés et réassemblés en bandes bicolores, c'est le principe de base qui peut être de plus en plus complexe
 selon le décor souhaité.
La moindre différence, même quelque dixièmes dans les côtes des pièces et il y aura des décalages à l'assemblage des pièces.

Pour un travail mécanisé les stratégies dépendront des machines utilisées, gabarit et toupillage pièces par pièces... ou encore le principe des bandes (tasseaux) sciage au guide, et tronçonnage à la radiale avec une buté de longueur pour donner l'angle. La précision est de rigueur...

Voilà le principe de base du damier
http://vivelebois.canalblog.com/archives/2012/04/30/24141396.html

Dommage il y a peu de sites qui détaillent bien ces techniques.

Bravo pour la mouche aussi

bravo pour cet arlequin ! 

la mouche est très réaliste  

Super quel jeu de patience 

Comment a tu procédé ??

Comme vous avez vu, j'ai collé des bouts de phaco, de mammouth et de corne de buffle sur des blocs de bois. Ensuite j'ai coupé des bandes de 5mm en longueur puis recoupé en biais en inclinant l'étau à 30°. Je me suis planté sur le pas de la première coupe biaise de la corne et j'ai du refaire. 
J'avais usiné les V d'encastrement sur des plats laiton de 6mm et 5mm et j'ai soudé l'avant à l'étain sur les platines. Ensuite j'ai collé mes petits losanges sur les platines, 2 ou 3 rangées transversales par demi-journées. Après le dernier rang, j'ai collé les platines arrières. En dernier lieu, j'ai formé au manchon abrasif sur touret puis longtemps à la main (80/180/240/400). Au montage le clou arrière double le collage de la mitre.
Si je refais, je fabriquerai des plaquettes entières et je couperai le débordement après montage symétrique sur les platines.
Tel que j'ai fait, les défauts de collage de quelques degrés et les jeux font plusieurs millimètres à la dix septième rangée.

Merci pour vos retours car je suis moyennement satisfait de l'arrière de ce couteau.

jec a écrit:Comme vous avez vu, j'ai collé des bouts de phaco, de mammouth et de corne de buffle sur des blocs de bois. Ensuite j'ai coupé des bandes de 5mm en longueur puis recoupé en biais en inclinant l'étau à 30°. Je me suis planté sur le pas de la première coupe biaise de la corne et j'ai du refaire. 
J'avais usiné les V d'encastrement sur des plats laiton de 6mm et 5mm et j'ai soudé l'avant à l'étain sur les platines. Ensuite j'ai collé mes petits losanges sur les platines, 2 ou 3 rangées transversales par demi-journées. Après le dernier rang, j'ai collé les platines arrières. En dernier lieu, j'ai formé au manchon abrasif sur touret puis longtemps à la main (80/180/240/400). Au montage le clou arrière double le collage de la mitre.
Si je refais, je fabriquerai des plaquettes entières et je couperai le débordement après montage symétrique sur les platines.
Tel que j'ai fait, les défauts de collage de quelques degrés et les jeux font plusieurs millimètres à la dix septième rangée.

Merci pour vos retours car je suis moyennement satisfait de l'arrière de ce couteau.

C'est pas rien à faire ! quelle patience

C 'est pas rien d' oser s'attaquer à ce type de travail et quel beau succès, je suis admiratif. tu voulais faire cela et tu l' as fait. Chapeau l' artiste

Aujourd'hui, c'est une bidouille de phaco sur la base d'un tonneau chinois à manche de bois. Donc: destruction, trou rectangulaire traversant de 82mm (super jouissif), réalisation des emmanchements des viroles ovales et coniques (bon passe temps), et gravure des cétacés qui m'en voudront longtemps. Couteau ouvert les gravures sont à l'envers: évidemment.

Travail et recherche à saluer! Bravo!

Bon tu maitrises le chinois et domptes les cétacés ...

Salut,
Bravo pour ce casse tête chinois !