Du neuf avec du vieux

Si je devais vraiment aller à la marave, je prendrais ce bidule-là.
Je crois que ça s'appelle un fendoir picard. C'est tout acier, ça pèse un âne mort et ça a une puissance de frappe incroyable.
Maintenant, la baston, c'est vraiment pas mon truc. Pour un gars qui passe ses journées avec des trucs coupants dans les mains, c'est bizarre, je sais.

Bizarre je ne sais pas, mais rassurant oui

nico a écrit:Si ce ton hautain, docte et pédant doit persister, je pense que j'y apporterais rapidement une solution.
Merci.
Bien cordialement.

Bonsoir Nico. 
Si réagir à des déformations de propos en répondant correctement avec un vocabulaire approprié est pour vous adopter un ton hautain, docte et pédant, alors je le regrette, mais je n'y peux pas grand chose. 
En effet, je n'ai pas l'habitude de me laisser marcher sur les pieds, ni directement, ni sournoisement, et j'ai reçu une éducation qui me permet de m'exprimer avec précision. 
Aussi, pour permettre au forum de retrouver sa sérénité habituelle et de satisfaire tout le monde, je vous demande de bien vouloir supprimer mon compte. 
Cordialement.

Des duels, des seppuku...
Ce forum deviendrait il réactionnaire?!  


Ok je sors

Ps Comme Rosa... j'aime bien les armes en général, les beaux gestes techniques dans un combat ritualisé, les belles tactiques militaires mais je déteste les bagarreurs et autres chercheurs de noises....

Bravo Rosalux pour tes remises en état : recyclage .
joli travail !

Merci copaing.
Toujours au chapitre du recyclage : les chutes de chutes. C'est mon épouse préférée qui m'a donné l'idée de faire quelque chose avec les derniers petits bouts qui restent quand on a taillé des côtes dans de l'ivoire, de l'ébène ou de l'os.
Plutôt que de les jeter, j'en ai fait des boutons. La forme importe peu, plus ils sont biscornus et plus ils plaisent.
Exemple avec de l'ébène, de l'os, du bocote, de l'ivoire (merci Jipé ) et de la corne.

On ne l'arrête plus Rosalux !
Quel talent !

Douze très vieux Thinet trouvés avec leur écrin d'origine sur un vide-grenier.
Lames rouillées mais intactes, que j'ai pu conserver entières.
Le manches en ébène ne sont ni cirés ni vernis ; juste passés (longtemps !) à la frotte.
Les bestioles :


Leur pédigrée :

C'est quand même un peu mieux que du Ikea. Bravo Rosalux de sauver ces couverts qui sont mal remplacés sur le marché.

Super boulot

De la belle ouvrage que ce coffret, autrefois et du coup... aujourd'hui encore!

C'est surprenant de voir le nombre d'Opinels avec la pointe cassée qu'on trouve en vide-greniers. À croire que les tournevis n'existent pas, des fois.
Facile à démonter et à remonter, un Opinel ne meurt jamais.
Ci-dessous, des Opi et des clones (Pradel, Croix de Savoie…) récupérés en épaves et remis en forme.
Quand la lame est cassée, je meule le dos jusqu'à reformer une pointe ; d'où l'air curieux de certaines lames, avec cette pointe tombante.

Encore une belle réussite, à table ce sont les meilleurs couteaux et ce serait dommage de les laisser dormir cassés. Pour ta rubrique "du neuf avec du vieux", tu n'est pas le premier à y avoir pensé.

C'est tout chaud, ça vient de sortir : onze petits Chatellerault et un couteau de service.
Manches en corne blonde flammée et virole argent ; écrin (bien fatigué) d'origine.
Mon épouse vient de mettre une option dessus.

C'est pas des Châtellerault mais  des couteau lames Renaissance  manches corne Japonais viroles fleuries et le petit couteau

c'est un couteau à Fromage

Merci M'sieur.

Une série de Charles Guerre, à Langres. Plus que centenaires et aux lames bouffées aux mites. Pas le choix, il fallait amputer.
Les manches en ivoire ont juste eu besoin d'un coup de frotte, sans crotte. Ils sont repartis pour une nouvelle vie.
Le bout des lames avant opération :




Les mêmes après résurrection (les manches n'étaient pas encore propres quand j'ai fait la photo) :

J'adore. Bravo pour rendre réutilisables ces belles choses.

Merci Jec. Pas eu le temps de les mettre sur mon stand ; ils avaient trouvé preneur (enfin, preneuse) avant même que j'aie eu le temps de les fignoler.

Très sympa !!

Une résurrection...! Bien joué.

Cela donne des idées...
C est marrant toutes ces lames usées à ce niveaux....

Oui, le bout des lames était grignoté par une rouille perforante sur les deux premiers centimètres, mais relativement sains ensuite.
J'ai une série de tables d'Abraham, à Langres, qui présente exactement les mêmes symptômes.

Trouvés il y a peu, cette superbe feuille de boucher et ce "peleux".
Le peleux était resté longtemps dans l'eau et semblait mal parti pour une résurrection tellement la rouille était profonde. Mais comme le fil était propre, je m'y suis attaqué.



J'ai été obligé de refaire une émouture à la pierre pour atténuer les cratères que la rouille avait faits.
Puis remise au propre du manche et affûtage.
La feuille avait un pète dans le fil mais rien de grave. Le manche est en buis tourné. C'est un outil magnifique.

Belles restaurations !

Le peleux se voit pas souvent, très sympa celui là