Recette d'une probable "daube"

Merci pour le réconfort

Ce que je trouve important c'est d'avoir devant soi une grande
marge de progression, parce que c'est l'aspect le plus motivant.

Bah tu vois nico , tu me dirais tiens je te le donne ,

et bien j'accepterai avec grand plaisir !!!!

Tu me vois désolé car, comme c'est le premier je pense
le conserver pour qu'il me serve "d'étalon".

nico a écrit:Tu me vois désolé car, comme c'est le premier je pense
le conserver pour qu'il me serve "d'étalon".

Comme je te comprend !!!!!

C'était juste une boutade !!!!

Chapeau Nico , tu viens de réaliser ce que j'ai toujours rêvé de faire et que je n'ai jamais osé faire .

Je pense que nous sommes nombreux à en rêver,
tu devrais te lancer.

Et ça permet d'apprécier encore plus nos couteaux d'artisans!!!

Joli,

Pas mal pour un premier, le guillo sur la lame (à l'intérieur) me surprend un peu , ca ne gratte pas au fonctionnement?

Le pistachier est très beau, le travail réalisé dessu est vraiment sympa.

Pour tout conseil ou aide, n'hésite pas et je t'attend dans mon atelier à l'occasion pour une démo voir + si sa t'intéresse.

Merci, c'est une proposition très sympa!!

Si, on le sent un peu à l'ouverture, je n'ai pas un matériel suffisant
pour soigner bien les aspects de polissage avant montage.

Mais le pire c'est les moletons, ne pas savoir quelle longueur de fil
il faut laisser avant de le former, découvrir comment le former tout
en le faisant, réussir à le faire bien tout en ayant un bon serrage etc etc...

C'est agréable le pistachier, son odeur me fait un peu penser à la farine,
c'est un bois plutôt facile à travailler et qui fait son effet par le contraste
duramen/aubier. J'aurais sûrement galéré bien plus avec un bois exotique dur
comme de l'amourette, ébène ou autre.

C'est déjà pas si mal pour une première! Bravo!
Pour te rassurer, il faut en faire beaucoup et souvent pour obtenir de belles formes; certains n'y arrivent pas, même après des années. Quant aux mécanismes, ça peut être encore plus compliqué...il faut apprendre à se les préparer convenablement ce qui n'est pas simple compte tenu de la probable sous traitance des pièces détachées. Quand on dit : "c'est en forgeant ...." => c'est vrai

Les photos gomment un peu les défauts quand même!!

J'ai poussé un peu plus le polissage ce qui donne un meilleur toucher
et un meilleur rendu, reste à faire disparaître quelques micro-rayures sur
la lame et ensuite je ne pourrai faire mieux.

Sans matériel adapté, l'intercalaire est plutôt dur à travailler, et au final
le couteau aurait été mieux réalisé sans lui car il n'est pas parfaitement
affleurant entre les platines et les côtes.

Mais quel plaisir de manger avec en se disant "c'est moi qui l'ai fait"

Bah écoute l'ensemble est cohérent, et compte tenu de l'outillage que tu as utilisé, on peut dire que c'est plutôt réussi

Reste plus qu'à graver ton nom sur la lame !!!

Ben pour une 1ere c'est déjà une belle réussite malgré les défauts que tu lui vois.
J'aimerai avoir la capacité d'en faire autant

Beau travail Nico, j'aurai pas mieux fait.

Sans un petit peu de matos tu as du bien t'amuser, pour les cotes.

L'ensemble est très agréable et tu peux le montrer sans avoir honte.
Pour une première fois c'est

Un petit truc pour t'aider en ce qui concerne les molletons.

Tout d'abord, il faut que le rivet ne soit ni trop long ni trop court (facile à dire mais à faire...)
Ensuite, bien araser des 2 cotés afin que ton marteau ne tape pas un éventuel copeau.
Ton marteau doit être bombé, certains prennent même un marteau plus petit que de coutume afin de bien faire le tour du rivet.
Enfin, ton "tas" ou ton enclume doit avoir des petits perçage pour y mettre le rivet opposé afin de le bombé en même temps que celui sur lequel tu tape.
Et règle d'or, toujours taper en tournant le marteau autour du rivet (ou en bougeant le couteau, au choix) afin d'écraser les contours et de ne pas tordre le rivet au clouage.

Toute ces règles sont des règles "basique", chaque coutelier les arranges à sa sauce évidemment.

Pour en revenir à ton couteau, si ton premier est aussi bien réussi, vivement le second!!!!

J'ai le marteau rond, pas l'enclume, que je remplace par
une découpe de bois, sans le trou.
Sinon, pour la technique de frappe en rond, Renaud m'a expliqué
je cite "c'est simple, il faut taper en tournant".

C'est sûrement simple au fil du temps, mais là ce fut dur de ne pas
abîmer les cotes, et de parvenir à faire un semblant de molleton (sur
le couteau un seul est vraiment digne de porter ce nom) tout en ayant
un serrage suffisant, et sans tordre l'axe. Je trouve que c'est un vrai
geste technique, pas simple du tout en fait.

Esthétiquement je préfère nettement avoir sur mes couteaux
une rosette molletonnée, j'adore ce côté ancien et de plus,
ça ne bouge pas à l'usage.

Bravo pour l'initiative. On n'imagine pas le travail et les compétences nécessaires à la réalisation d'un couteau. Tout cela devient encore plus complexe pour un 3 pièces. Je rajoute qu'une fois toutes les phases de réalisation bien effectuées, l'artisan n'est pas à l'abri du travail des matières. Et là...patatras

J'imagine bien...je fais même mieux que d'imaginer désormais!!!

C'est un exercice aussi passionnant qu'ingrat que de réaliser un
premier couteau et (là je ne fais qu'imaginer) ce doit être fabuleux
d'être capable de réaliser des pièces magnifiques comme il s'en fabrique
chez les couteliers français.

Pour l'instant, c'est plus la matière qui m'a dicté sa volonté que l'inverse!!

Je relance un peu ce sujet car j'ai eu l'occasion durant l'été de
découvrir le travail en atelier de coutellerie et de m'essayer à la
fabrication de notre cher laguiole avec des conseils adaptés et du
matériel adapté aussi.

Plusieurs constatations:

-c'est bien plus rapide avec du bon matériel, surtout quand on sait
s'en servir.

-le montage d'un couteau est une accumulation de savoir-faire, de gestes,
d'astuces techniques etc... c'est difficile!!

-Nos artisans couteliers sont formidables, car non seulement leurs couteaux
sont beaux, mais en plus leur vitesse d'exécution laisse rêveur.

-Je croyais bien connaître le matériel des ateliers de coutellerie...pourtant
j'ignorais l'importance de deux outils majeurs, dont le rôle majeur d'un point
de vue artistique (l'inspiration) et social (la convivialité) est immense:
le tire-bouchon et le décapsuleur!!!! (c'est fou non?)

-ce boulot est dangereux: j'ai présenté à un touret de finition un pain de pâte
à polir sous un mauvais angle et, vexé, le touret me l'a pris, l'a acceléré jusqu'à
une vitesse suffisante, avant de la restituer de façon très (trop?) précise sur
mes parties génitales (j'ai depuis une voix de castrat )

Bref: voilà le premier jet de ce qui en est sorti (ce qui est sorti de l'atelier, il faut
suivre!):









Il s'agit là d'un travail de montage avant tout, et les côtes sont en bois de fer.
J'ai offert ce couteau à un vieux copain pour ses 40 ans et, malgré les défauts, il
est très satisfait.

Il est beau mais je ne vois pas , sur la lame, la gravure de l'artiste . Ne me dis pas que tu n'as pas encore de poinçon à ton nom !

Pour ton problème de blessure, la douleur devrait s'estomper après quelques massages. L'idéal serait au moins un massage quotidien. Il faut malgré tout, choisir son praticien avec soin. Mon avis : prends plutôt une praticienne. Cette professionnelle pourrait faire profiter ton épouse de ses connaissances en prodiguant leurs soins ensemble sur le patient.
Je pense que tu pourrais être très satisfait du résultat !

En fait mes initiales sont gravées sur l'entablure grâce au pentagraphe
(je crois que c'est le nom de l'objet en question)

Merci pour ton conseil, je vais le proposer à mon compagne, en
comptant que son amour pour moi l'aide à accepter les difficultés
parfois renversantes de cette thérapie.

Je trouve les photos trompeuses car, même s'il n'y a pas de faute
majeure, il y a quand même des défauts importants de pointillage,
de symétrie et de galbe. Même si j'en ai vu de pire sur des produits
commercialisés par des marques peu exigeantes, le résultat reste à
des années lumières de ce que fait un ouvrier lambda dans 95% de nos
coutellerie.

C'est sûrement le principal intérêt de ce type de réalisation: découvrir
le montage et comprendre mieux le haut niveau d'exigence requis pour
réaliser un couteau. Quant à la vitesse...que dire sinon que j'ai mis deux
jours!!!!!

Sinon, j'ai aussi essayé le plein manche. Et finalement, la galère du couteau
à mitres n'est rien parce que le PM, c'est vraiment une grosse galère quand
on n'est pas habitué!!!!

La question que je me pose maintenant est de savoir ce que, avec quelques
connaissances en plus, je serai capable de réaliser chez moi sans aucun matériel
spécifique, comme lors de la réalisation du premier couteau de ce sujet. Et tout
seul de plus...comme lorsque on conduit pour la première fois sans le moniteur
d'auto-école pour anticiper les erreurs.

Eh ben écoutes aussi bien ton tout premier que celui je les trouve très très bien tes couteaux et le plaisir d'avoir fait son propre couteau apporte encore plus,moi je me tate pour en faire un mais justement ça ta coûté combien cette journée de formation de montage à Laguiole?Je vais acheté un petit combi touret sur le site de la pierre des pyrénnées.

Encore bravo c'est super bien de pouvoir faire ça:cheers:

Beau travail Nico,

Tonton à raison à quand ton poinçon et ton atelier. nous sommes à l'arrêt en attente de tes productions que tu nous reserve bien entendu

joli boulot
tout à l'air bien ajusté

ça va mieux les burnes ?

la mouche et le guillochages sont très bien réussis