Thiers sud africain

Si vendre de la fourniture telle qu'un lame marquée au nom d'un fabricant exerçant toujours est illégal, il n'y a qu'une chose à faire c'est transmettre l'info au fabricant et lui dire d'enchérir et de gagner cette vente.

De fait il aura le nom du vendeur et son adresse et il pourra le menacer de porter l'affaire devant un tribunal et plus selon affinités. On peut également porter l'affaire aux oreilles d'ibé afin que le vendeur indélicat soit rayé des listes.

Si la vente est légale, il suffira de sortir un mouchoir et de pleurer !!

Si ces lames étaient employées a bonne escient ce serait pas trop gênant , mais souvent c'est pour bidouiller des couteaux

 que l'on retrouve sur ce même site

c'est pour bidouiller des couteaux

C'est un peu pour cela que je l'ai signalé !!!!

Il faut être manichéen et ne pas prendre en compte  la finalité : c'est légal ou c'est illégal.......un point c'est tout.

Je ne le sais pas moi-même, un fabricant peut-il m'éclairer ?

Apparemment, les 2 lames de THIERS ont été retirées à la suite du mail que j'ai adressé au vendeur. Nous avons, depuis longtemps, un compte eBay pour la Confrérie (pseudo : Ducouto), et nous nous en servons pour contacter les "indélicats". Je pense d'ailleurs que notre compte doit avoir le privilège d'être un des rares, sinon le seul, à présenter un profil négatif (-1) . Souvent, le contact direct est plus efficace que de réclamer auprès d'eBay qui n'a jamais accédé à nos demandes (pas nombreuses par ailleurs - tout au plus 2 ou 3 fois).
Pour en revenir à la vente de fourniture, "illégale ? Légale ?", je pense qu'elle est illégale, non pas parce qu'il s'agit d'une contrefaçon, mais parce que le vendeur ne devrait pas être en possession de cette fourniture, qu'il s'est procurée, on ne sait trop comment (ou on ne sait que trop comment). Et là, eBay n'interviendra pas sur cette question de la provenance, surtout pour une lame de couteau même pas finie.
Le problème est différent quand Eloi vend un couteau qu'il a bricolé. Il prend d'ailleurs bien la précaution d'écrire "Pièce unique" ou quelque chose dans ce genre qui le préserve de la contrefaçon. Par ailleurs les remontes se font pratiquement toujours à partir de fournitures anciennes dont personne n'est plus en mesure de revendiquer la propriété en termes de dépôts de marque ou de modèle.
Si demain il s'amuse à présenter un couteau ayant la forme d'un THIERS, ou de l'appeler LE THIERS, ou d'utiliser une lame marquée LE THIERS, le problème change de nature et on tombe alors dans de la contrefaçon de marque ou de modèle. D'où l'importance d'une veille tous azimuts, sur internet en particulier. La protection de la Confrérie  a été récemment renforcée en matière de dépôt de modèle et de marque. Tout d'abord par un dépôt étendu à l'Europe auprès de l'OHMI et surtout par le passage à un dépôt en marque collective avec enregistrement du règlement d'usage de la marque. Dans le cas d'une contrefaçon, la Confrérie ne pouvait réclamer que des indemnités symboliques, n'étant qu'une association et non un fabricant. Le préjudice économique était mineur. Dans le cadre d'une marque collective, le préjudice économique éventuellement reconnu par les tribunaux ne concerne plus une association sans but lucratif, mais 50 entreprises fondées à se réclamer une indemnisation. C'est plus la même chose.

Merci pour toutes ces explications.

Juste un petit désaccord avec toi en ce qui concerne la personne que tu appelles "Eloi" . Si je pense à la même personne que toi, un gros vendeur sur ibé (en région parisienne dont la société se cache sous le nom d'une femme), je ne l'appelle pas de la même façon.
Et pour rester correct et poli je ne citerai pas le nom que je lui attribue.

Sous le vocable "pièce unique" il reconditionne et modifie d'anciens couteaux ou d'anciennes fournitures. D'ailleurs il oublie de temps en temps le terme pièce unique.
Je respecterais ce personnage s'il prenait de la fourniture anonyme et qu'il monte ses propres "oeuvres"  sous son nom. Mais, rentabilité oblige, il est plus intéressant de proposer à des collectionneurs débutants ou mal informés des couteaux dont la lame porte un nom ancien connu.

Je suis certain que s'il n'utilisait que son nom gravé sur ses couteaux (ou bien sans aucun marque) il n'en vendrait pas autant et pas si bien.

Des personnes qui jouent sur la crédulité des autres tout en se protégeant légalement, cela porte un nom !

Sur le fond, je suis d'accord avec toi. C'est un autre auquel je pensais, mais qui prenait aussi une femme comme paravent. C'est pas glorieux de se servir des femmes comme boucliers humains, c''est pas Claire (oups ! clair) ! . J'avais écrit un billet d'humeur dans Excalibur sur ce sujet  (N° 57 de 2010) Internet : le couteau, le chirurgien et les moustaches de la Joconde.

Je connais également celui que tu évoques dans ta réponse ci-dessus. Mais dans le cas en question, on passe au stade supérieur qui porte le nom d'escroquerie. 
Utilisant ses énormes connaissances de vieux collectionneur et son habileté manuelle (professionnellement entraînée même si ce n 'est pas dans le domaine de la coutellerie) pour berner ses acheteurs . Personnage que j'exècre et dont j'ai "failli" être victime. Il a  la chance de ne pas tomber sur des zonards...il aurait fait la fortune de son dentiste !