Le bugiste de Fred Maschio
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Le bugiste de Fred Maschio
Nous n'avons jamais parlé ici jusqu'à présent de Fred Maschio, coutelier forgeron de talent, dont le produit phare
est le couteau le Bugiste, un deux clous assez simple et rustique, dont je viens de faire l'acquisition:
( édit Nico: en fait ce n'est pas un vrai deux clous, puisqu'il n'en a qu'un, la butée de lame étant assurée par la "virole")
Manche racine de bruyère
lame brut de forge en 100C6, passée au perchlo
virole fixe brute de forge aussi
Bref, deux repas avec seulement, et déjà quelques impressions, lame efficace et mordante, jeu suffisant pour manger
en sécurité, manche très fin maniable donc bonne ergonomie, mais poids du couteau porté sur l'avant qui surprend
mais auquel on s'habitue facilement.
est le couteau le Bugiste, un deux clous assez simple et rustique, dont je viens de faire l'acquisition:
( édit Nico: en fait ce n'est pas un vrai deux clous, puisqu'il n'en a qu'un, la butée de lame étant assurée par la "virole")
Manche racine de bruyère
lame brut de forge en 100C6, passée au perchlo
virole fixe brute de forge aussi
Bref, deux repas avec seulement, et déjà quelques impressions, lame efficace et mordante, jeu suffisant pour manger
en sécurité, manche très fin maniable donc bonne ergonomie, mais poids du couteau porté sur l'avant qui surprend
mais auquel on s'habitue facilement.
Dernière édition par nico le Lun 2 Oct 2017 - 17:17, édité 2 fois
++++ ******************************** ++++
Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes (Karl Marx)
http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/LORDON/54925
«Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien»
(Un couillon)
Re: Le bugiste de Fred Maschio
Ah, pour le bugiste, on s' habitue au déséquilibre du poids... Ce couteau m' a plu par la forme de son manche, sa lame et sa virole : je me disais: voilà un couteau simple et agréable à l' oeil; puis à un salon, quand je l' ai pris en main, j' ai noté ce surprenant poids vers l'avant (la lame et pas de ressort dans le manche, donc...); du coup, j' ai douté... Sans doute à tort!
Bazanne- Modérateurs
- Messages : 3227
Date d'inscription : 24/05/2013
Age : 72
Localisation : région stéphanoise
Re: Le bugiste de Fred Maschio
Le tien est particulièrement beau avec son manche en bruyère!
Bazanne- Modérateurs
- Messages : 3227
Date d'inscription : 24/05/2013
Age : 72
Localisation : région stéphanoise
Re: Le bugiste de Fred Maschio
J'adore la racine de bruyère, et ça se patine super bien en plus.
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Re: Le bugiste de Fred Maschio
Beau couteau c'est sur , j'aime beaucoup la forme, en revanche , pour l'avoir eu en main , le déséquilibre est déconcertant !
Mais la forme et son gabarit en fait un sympathique couteau , son tarif en 2 clous était abordable me semble-t-il !
Le tien est superbe !
Mais la forme et son gabarit en fait un sympathique couteau , son tarif en 2 clous était abordable me semble-t-il !
Le tien est superbe !
capello- Messages : 1521
Date d'inscription : 25/06/2013
Re: Le bugiste de Fred Maschio
C'est vrai, couteau pas trop vilain mais un peu cher puisque la gamme commence à 90 euros. Son côté positif est son aspect esthétique intemporel et passe partout. Si j'avais voulu être négatif j'aurais parlé de manque de caractère et d'originalité, mais je ne suis pas comme ça !
Assez simple à réaliser mécaniquement, me semble-t-il. Pourquoi Nico, n'as-tu pas pensé à fabriquer toi-même ce genre d'outil ?
Tu as montré avec tes précédents montages ton habilité naissante.
Pour faire ce genre de chose tu commandais un manche tout fait chez Mercorne (15 euros), il te restait ensuite à trouver une lame et tu aurais fabriqué de tes mains un nouveau "néo-régional" (abus de langage très répandu chez les couteliers récents)
Une remarque supplémentaire : le problème vient de la comparaison possible entre le travail de monsieur Prévost qui ne se déclare ni artisan, ni coutelier et qui fait des merveilles; par rapport à certains professionnels ayant pignon sur rue et fabriquant des couteaux ....simples, simplissimes ou simplistes ? Cela donne l'impression de comparer le travail du maître avec le premier couteau monté par un apprenti.
Assez simple à réaliser mécaniquement, me semble-t-il. Pourquoi Nico, n'as-tu pas pensé à fabriquer toi-même ce genre d'outil ?
Tu as montré avec tes précédents montages ton habilité naissante.
Pour faire ce genre de chose tu commandais un manche tout fait chez Mercorne (15 euros), il te restait ensuite à trouver une lame et tu aurais fabriqué de tes mains un nouveau "néo-régional" (abus de langage très répandu chez les couteliers récents)
Une remarque supplémentaire : le problème vient de la comparaison possible entre le travail de monsieur Prévost qui ne se déclare ni artisan, ni coutelier et qui fait des merveilles; par rapport à certains professionnels ayant pignon sur rue et fabriquant des couteaux ....simples, simplissimes ou simplistes ? Cela donne l'impression de comparer le travail du maître avec le premier couteau monté par un apprenti.
Invité- Invité
Re: Le bugiste de Fred Maschio
C'est en effet un couteau dont la forme est très basique, mais au bénéfice d'une bonne ergonomie.
Je le trouve donc bien pensé, et l'acier 100C6 me fait une excellente impression assez comparable au 90mcv8
du grimpeur de Yann Nominé, bien qu'un peu moins mordant du fait d'une émouture plate assez fine contre une
émouture creuse au grimpeur.
J'ai déjà vu chez Mercorne les manches dont tu parles, et je m'étais interrogé là-dessus pour arriver à la conclusion
qu'à l'heure actuelle je n'ai pas vraiment l'envie de faire du deux clous. Par contre j'en voulais un, et celui-ci est celui
du marché qui correspond le mieux à mes attentes, couteau simple et robuste de style rustique avec lame en bon acier
carbone comme les aime Bernard.
La comparaison avec les couteaux de Michel Prévost me semble sans objet dans le cas présent, il ne s'agit pas du tout de
la même coutellerie, et d'autre part je ne crois pas possible de vivre des réalisations de Michel car à l'heure de fixer un prix
de vente la réalité du temps passé dessus devient un sérieux handicap...il faut pouvoir vendre.
De plus, si les couteaux de Michel font de lui clairement le meilleur hobbyiste actuel, il lui faudrait tout de même rehausser
encore nettement son niveau pour se frotter aux références du créneau qui est le sien, à savoir celui des Graveline et autres Herrero.
Je le trouve donc bien pensé, et l'acier 100C6 me fait une excellente impression assez comparable au 90mcv8
du grimpeur de Yann Nominé, bien qu'un peu moins mordant du fait d'une émouture plate assez fine contre une
émouture creuse au grimpeur.
J'ai déjà vu chez Mercorne les manches dont tu parles, et je m'étais interrogé là-dessus pour arriver à la conclusion
qu'à l'heure actuelle je n'ai pas vraiment l'envie de faire du deux clous. Par contre j'en voulais un, et celui-ci est celui
du marché qui correspond le mieux à mes attentes, couteau simple et robuste de style rustique avec lame en bon acier
carbone comme les aime Bernard.
La comparaison avec les couteaux de Michel Prévost me semble sans objet dans le cas présent, il ne s'agit pas du tout de
la même coutellerie, et d'autre part je ne crois pas possible de vivre des réalisations de Michel car à l'heure de fixer un prix
de vente la réalité du temps passé dessus devient un sérieux handicap...il faut pouvoir vendre.
De plus, si les couteaux de Michel font de lui clairement le meilleur hobbyiste actuel, il lui faudrait tout de même rehausser
encore nettement son niveau pour se frotter aux références du créneau qui est le sien, à savoir celui des Graveline et autres Herrero.
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Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes (Karl Marx)
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«Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien»
(Un couillon)
Re: Le bugiste de Fred Maschio
Je reviens un peu vers le bugiste après quelques temps d'utilisation, uniquement à table comme presque tous
mes couteaux, pour dire que je suis vraiment convaincu par ce couteau au quotidien. Le manche mince lui confère
une bonne ergonomie à table, le déséquilibre du couteau "tombant" vers l'avant passe désormais innaperçu, la lame est
puissante et efficace à table. Cet acier a tendance à noircir assez vite je trouve, et demeure d'un entretien aisé bien
qu'un peu moins que la lame 90mcv8 du grimpeur de Yann Nominé, lame carbone de référence dans ma collection tant
l'association 90mcv8/émouture creuse très fine est exceptionnellement efficace. Difficile de dire, en revanche, si la différence
entre les deux est due à l'acier (100c6 du bugiste encore plus dur que le 90mcv8) lui-même, l'émouture étant différente puisque
plate (assez fine) sur le Bugiste. Au moins cette émouture fait du bugiste un couteau plus polyvalent que le grimpeur que je
possède dont la lame très fine le confine à un usage table quasi exclusif, ce que je recherchais.
Dans le cas des deux couteaux cités, les traitements thermiques sont parfaits.
Bref, je suis satisfait de ce couteau, agréable en main, puissant, lame tranchante au tranchant durable et à l'affilage assez
facile...que demander de plus?
mes couteaux, pour dire que je suis vraiment convaincu par ce couteau au quotidien. Le manche mince lui confère
une bonne ergonomie à table, le déséquilibre du couteau "tombant" vers l'avant passe désormais innaperçu, la lame est
puissante et efficace à table. Cet acier a tendance à noircir assez vite je trouve, et demeure d'un entretien aisé bien
qu'un peu moins que la lame 90mcv8 du grimpeur de Yann Nominé, lame carbone de référence dans ma collection tant
l'association 90mcv8/émouture creuse très fine est exceptionnellement efficace. Difficile de dire, en revanche, si la différence
entre les deux est due à l'acier (100c6 du bugiste encore plus dur que le 90mcv8) lui-même, l'émouture étant différente puisque
plate (assez fine) sur le Bugiste. Au moins cette émouture fait du bugiste un couteau plus polyvalent que le grimpeur que je
possède dont la lame très fine le confine à un usage table quasi exclusif, ce que je recherchais.
Dans le cas des deux couteaux cités, les traitements thermiques sont parfaits.
Bref, je suis satisfait de ce couteau, agréable en main, puissant, lame tranchante au tranchant durable et à l'affilage assez
facile...que demander de plus?
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(Un couillon)
Re: Le bugiste de Fred Maschio
Comme j'adore le bugiste qui est un super couteau sans prétention pour le quotidien, je m'en suis fait faire une version assez
différente, en deux clous plein manche ( curieusement, au vu de la quantité étonnante de déclinaisons de ce couteau, cran plat,
cran carré, pompe, liner, avec ou sans TB etc, je suis le premier à l'avoir voulu ainsi), lame en sandwich japonais SGPS inox reforgé
de 2,5mm d'épaisseur à émouture intégrale et manche macassar.
Premier constat, le déséquilibre du bugiste classique a disparu pour laisser la place à un équilibre parfait pour ce couteau poids plume
de 55g, ensuite la coupe très impressionnante qui évoque plus un bon couteau de cuisine comme je l'espérais. Bref un couteau agréable
par son ergonomie parfaite, et d'un luxe totalement inutile pour manger et cuisiner
Pour revenir à l'acier, mon deuxième couteau en SGPS, c'est cher, on a vu plus beau comme damas, mais en coupe c'est stupéfiant, très
au dessus de tout ce que j'ai pu voir en inox, et comparable à un bon acier carbone, mais plus long à affiler, avec une tenue de fil trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longue. Par contre, au regard de la dureté elevée c'est étonnant de voir que cet acier accepte tout,
céramique, coticule et pierres DMT.
Enfin, je ne vais pas rater l'occasion de redire à quel point Frédéric Maschio fait un travail précis et soigné, malgré une reforge de l'acier
et l'émouture l'âme en SGPS est parfaitement centrée sur le dos de lame, preuve d'une superbe maîtrise technique. Il est en plus bien sympathique
et très intéressant dans les échanges.
différente, en deux clous plein manche ( curieusement, au vu de la quantité étonnante de déclinaisons de ce couteau, cran plat,
cran carré, pompe, liner, avec ou sans TB etc, je suis le premier à l'avoir voulu ainsi), lame en sandwich japonais SGPS inox reforgé
de 2,5mm d'épaisseur à émouture intégrale et manche macassar.
Premier constat, le déséquilibre du bugiste classique a disparu pour laisser la place à un équilibre parfait pour ce couteau poids plume
de 55g, ensuite la coupe très impressionnante qui évoque plus un bon couteau de cuisine comme je l'espérais. Bref un couteau agréable
par son ergonomie parfaite, et d'un luxe totalement inutile pour manger et cuisiner
Pour revenir à l'acier, mon deuxième couteau en SGPS, c'est cher, on a vu plus beau comme damas, mais en coupe c'est stupéfiant, très
au dessus de tout ce que j'ai pu voir en inox, et comparable à un bon acier carbone, mais plus long à affiler, avec une tenue de fil trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longue. Par contre, au regard de la dureté elevée c'est étonnant de voir que cet acier accepte tout,
céramique, coticule et pierres DMT.
Enfin, je ne vais pas rater l'occasion de redire à quel point Frédéric Maschio fait un travail précis et soigné, malgré une reforge de l'acier
et l'émouture l'âme en SGPS est parfaitement centrée sur le dos de lame, preuve d'une superbe maîtrise technique. Il est en plus bien sympathique
et très intéressant dans les échanges.
++++ ******************************** ++++
Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes (Karl Marx)
http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/LORDON/54925
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