Tentative de sauvetage

Bien, il a eu chaud celui-ci.
Et qu'avec les pièces d’origine 

patmul0 a écrit:Et qu'avec les pièces d’origine 

 Le tire-bouchon a été refait à la forge (ça se voit d'ailleurs, la 2ème spire en partant du talon est un peu plus serrée),  le poinçon  dans du rond de 8.

Mais le plus intéressant, c'est le couteau démonté. Les ressorts sont d'une grande rusticité, aplatis au cul pour former l'arrière du couteau.
Les trous sont percés au poinçon (ça se voit pas forcément bien, mais tous les trous présentent une bavure importante du côté opposé à la frappe). C'est très approximatif, sur un couteau qui devait pourtant revendiquer un certain raffinement (dorure des platines à la feuille, mitres creuses en maillechort ou argentan, décoration du manche en corme pressée).
La trempe des ressorts était également très mauvaise (le dessous du ressort de la grande lame est usé par la rotation du talon de lame)

Age du couteau : compte tenu du style, de la nature des côtes, des procédés de fabrication, et de l'usage de maillechort, on peut se risquer à dire 2ème moitié du 19ème (en tout cas pas avant 1825-30, date de mise au point du maillechort)

J'ai regardé 118 Huillard sur ton site, çà me dit 1896. La rusticité de la fabrication est donc inversement proportionnelle à l'ancienneté car je suis sur que dans le milieu du XIXè la finition etait plus soignée pour un couteau bas de gamme. Pour le perçage au burin c'etait monnaie courante ( gain de temps)

tintin a écrit:J'ai regardé 118 Huillard sur ton site, çà me dit 1896. La rusticité de la fabrication est donc inversement proportionnelle à l'ancienneté car je suis sur que dans le milieu du XIXè la finition etait plus soignée pour un couteau bas de gamme. Pour le perçage au burin c'etait monnaie courante ( gain de temps)

Je ne l'ai pas dit dans le message précédent mais la lame n'est pas celle qu'on voit sur le couteau démonté. Le tranchant de la lame, telle que je l'ai trouvée, est abîmé (Cf. photo)  et la lame était un peu courte. Je l'ai remplacée par celle marquée  HUILLARD que j'avais dans mes tiroirs. L'ancienneté du couteau ne doit donc pas être recherchée en fonction de la marque de la lame. La lame "d'origine" n'avait pas de marque.
Je ne suis d'ailleurs pas sûr, non plus, que la lame du couteau, tel que je l'ai trouvé, soit bien la lame d'origine.

Le couteau est sauvé et est redevenu fonctionnel ; et son démontage a été intéressant.